mercredi 1 mars 2017

Vient de paraître ! Entropia, La vie au-delà de la civilisation industrielle.




Une parabole dont le message est : « Le futur reste toutefois à écrire. Nous sommes à la croisée des chemins et nous sommes en train de choisir notre destin. »

Dans les années 2030, la civilisation industrielle s’effondre ; une communauté insulaire du Pacifique Sud se retrouve alors définitivement isolée du reste du monde. Sans autre choix que de construire une économie autarcique avec des sources d’énergie très limitées, cette communauté se lance dans la création d’un mode de vie plus simple qui pourra s’épanouir jusque dans un lointain avenir. Avant tout déterminés à transcender les valeurs matérialistes de l’Ancien Monde, ses membres s’engagent à mener une existence de simplicité matérielle, convaincus que c’est la voie la plus sûre vers la véritable liberté, la paix et la prospérité durable. Soixante-dix ans plus tard, en l’an 2099, un habitant de l’île décrira les résultats de cette remarquable expérience de vie qu’est Entropia, avec son économie « désindustrielle », ses institutions politiques aux antipodes de la démocratie représentative, l’omniprésence de l’art dans cette société de la simplicité. Mais la vraie histoire de la fondation d’Entropia est-elle bien celle des manuels scolaires de l’île ? La civilisation industrielle s’était-elle réellement effondrée dans la première moitié du XXIe siècle ?Sommes-nous bien en 2099 ? Un soir d’automne, un mystérieux voilier s’approche de la 
côte d’Entropia avec à son bord un non moins mystérieux voyageur...

L'auteur : 

Samuel Alexander est enseignant et chercheur à l’université de Melbourne où il donne des cours sur les problèmes environnementaux. Il est codirecteur du Simplicity Institute et intervient au Melbourne Sustainable Society Institute. Il est spécialisé dans l’économie de la décroissance, la consommation durable, les implications sociales dues aux changements climatiques et au pic pétrolier et les stratégies de transition. Il a écrit de nombreux ouvrages et articles en anglais sur ces différents sujets.

Critiques de l’édition originale en anglais…

« Entropia est un travail magistral de l’imagination qui prévoit un monde au-delà de la croissance et du consumérisme. Ceci n’est pas un rêve d’évasion, mais plutôt un rappel pratique et inspirant de ce que nous les humains sommes capables de faire, un appel à l’action. C’est un manifeste littéraire qui inspirera, défiera et donnera l’espoir. »

Paul Gilding, The Great Disruption


« En se tournant vers le futur, ce livre visionnaire décrit l’apparition d’une culture et d’une 
économie basées sur la suffisance matérielle. De cette manière il nous donne l’une des descriptions les plus poussées de la vie écoresponsable. Débordant de perspicacité, admirablement bien écrit, Entropia dévoile les enjeux radicaux qu’entraîne l’abandon des énergies fossiles. Ce livre s’impose comme la véritable définition du mot “durable”. »

Richard Heinberg, The End of Growth


« D’ordinaire les romans utopiques décrivent un monde d’abondance matérielle, dans lequel la technologie a réduit le travail à un minimum et où tout le monde est riche. Samuel Alexander, dans la lignée d’Henry Thoreau et de William Morris, au contraire a écrit “une utopie de suffisance”, dans laquelle une communauté de fermiers bohèmes rebâtit sa société après l’écroulement de la civilisation. Entropia est à la fois troublant et inspirant, nous donnant la perspective d’un monde beaucoup plus sain et plus satisfaisant. »

Ted Trainer, Transition to a Sustainable and Just World


« Une des tentatives les plus fascinantes jusqu’à présent pour imaginer un avenir viable bien loin de notre civilisation tombante et décadente. Entropia, de Samuel Alexander, emprunte le style de la littérature utopique pour présenter des visions alternatives de la politique, de la société et de la spiritualité après l’âge industriel. »


John Michael Greer, The Ecotechnic Future

Livre disponible en librairie dès le 10 mars ou dès à présent sur www.libre-solidaire.fr

mercredi 22 février 2017

Vient de paraître !



Le point de départ de cette étude réside dans la volonté d’interroger la croyance, aussi répandue que massive, selon laquelle la domination serait naturelle aux hommes et aux animaux. En effet, lorsqu’on examine les opinions habituelles portant sur la domination se distingue ordinairement la certitude quasi indéracinable qu’elle ne serait rien que l’expression d’une force naturelle et que, s’il y a des forts et des faibles, c’est parce que force et faiblesse, puissance et soumission seraient inscrites dans un ordre naturel des choses. À la faveur d’une alliance entre philosophie et biologie, il s’agit ici de se demander quelle est l’origine de la domination, et de comprendre les mécanismes des relations de pouvoir. Au fond, y a-t-il une légitimité de nature à poser ou réclamer l’inégalité ? Où l’on voit que l’enjeu de ce livre réside dans l’effort pour résoudre scientifiquement et philosophiquement le problème du statut des phénomènes de domination dans le monde, et pour poser les bases à partir desquelles peut s’édifier une pensée de l’émancipation authentique.

Les auteurs : 

Tony Ferri est philosophe, chercheur au Groupe d’études et de recherches philosophie – architecture – urbain (Gerphau) et conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation. Spécialiste des questions carcérales et pénales, il est l’auteur de divers ouvrages, dont Pouvoir et politique pénale (Libre & Solidaire, 2016). Région de l’auteur : région parisienne.


Thierry Lodé est biologiste, professeur des universités, directeur de recherches sur la vie sociale des animaux, expert de l’écologie évolutive et spécialiste de la sexualité animale. Auteur de plusieurs ouvrages, on lui doit notamment La Biodiversité amoureuse : sexe et évolution (Odile Jacob, 2011), et Manifeste pour une écologie évolutive : Darwin et après ? (Odile Jacob, 2014). Régions de l’auteur : Angers et Rennes.

mercredi 11 janvier 2017

Viennent de paraître !





Alors que les crises économiques se succèdent dans la durée, il y a une histoire des crises sociales qu’on n’écrit jamais : celle de leur impact sur la santé des populations. L’austérité économique approfondit les inégalités de santé, la tendance du taux de suicide et le renoncement aux soins.


Les logiques sociales de l’exclusion et de la pauvreté s’inscrivent dans les corps. Qu’en est-il des crises économiques, surtout lorsqu’elles durent ?
En cette période de crise, l’on observe une augmentation significative des inégalités sociales de santé, une hausse des taux de suicide et une accentuation du renoncement aux soins. Ce dernier élément se traduit par une dégradation de l’état de santé des populations fragilisées et accentue l’injustice sociale. Plus que jamais, les politiques d’austérité ont un impact sur les choix de santé : c’est une dimension des crises qu’on tend à ignorer.

L'auteur : 

Nicolas Tanti-Hardouin est économiste de la santé et professeur de santé publique au laboratoire de santé publique de la faculté de médecine de Marseille.
Il a publié récemment : Aux origines de l’économie de la santé (Ellipses, 2013), La Liberté au risque de la santé publique (Les Belles Lettres, 2014) et Les Nouvelles Figures du patient (L’Harmattan, 2015). Région de l’auteur : Aix-en-Provence, Marseille.