mardi 31 mai 2016

Paru ! L'Utopie, entre idéal et réalité

L’utopie a accompagné la modernité. Elle présente un idéal collectif ; non pas toujours, comme on lui reproche souvent, à la manière d’un monde parfait, clos sur lui-même et inaccessible, mais comme un ensemble de principes ou de pratiques désirables, permettant de faire un pas de côté par rapport à la réalité et de se libérer, au moins partiellement et provisoirement, de ses insuffisances. Elle a souvent été ambivalente, en faisant entrer la lumière et l’espérance dans l’obscurité politique, mais en contribuant aussi à produire de nouvelles ténèbres.Ses liens avec les régimes totalitaires et les expériences de radicalité demandent ainsi à être interrogés. C’est ce que propose de faire ce livre, animé de la certitude que l’utopie ne se réduit pas à l’essence qu’on souhaite fréquemment lui voir revêtir, à savoir un discours et des pratiques maximalistes et irréalistes, qui préparent les voies de la terreur et des lendemains qui déchantent. Avec la volonté du libéralisme de se constituer comme réalité totale, l’utopie est plus que jamais nécessaire, en instaurant un écart entre l’existant et l’idéal. En s’appuyant à la fois sur les textes et les pratiques, ce livre montre que l’utopie constitue un lien que les hommes peuvent nouer, par l’espérance et la lutte, pourdépasser les désillusions du réel et ne pas s’accommoder du monde comme il va, mais le rendre plus humain.

L'auteur : 

Florent Bussy est professeur agrégé et docteur en philosophie. Enseignant en lycée, il a été chargé de cours à l’université de Rouen (2006-2013).
Il est conseiller municipal de la ville de Dieppe (Seine-Maritime), délégué à la transition écologique.
Il a écrit de nombreux articles et collabore à la revue Les Zindigné(e)s, dirigée par Paul Ariès.
Il est l’auteur de Critique de la raison automobile (Libre et solidaire, 2014), Qu’est-ce que le totalitarisme ? (Vrin, 2014) et Le Totalitarisme : histoire et philosophie d’un phénomène politique extrême (Le Cerf, 2014).

mardi 3 mai 2016

La délocalisation, fruit des excès de la mondialisation

Aujourd’hui, les excès de la mondialisation imposée par le système économique capitaliste génèrent des crises de plus en plus graves. Les scandales récents des « Panama Papers » et du « Luxleaks » en sont des exemples probants ; ces sociétés-écrans, qui ne payent plus leurs impôts en France, engendrent des pertes énormes pour le pays, ce qui entraîne une disparition importante d’emplois et de savoir-faire locaux.

Dans Relocaliser, pour une société démocratique et anti-productiviste, Jean-Luc Pasquinet propose d’en finir avec ce modèle uniquement dicté par le profit d’une poignée d’individus et d’adopter un mode de pensée plus sobre pour le bien de tous, qui passe avant tout par la relocalisation.


Ce fervent défenseur de la décroissance nous invite à repenser notre économie de façon locale, ce qui commence par le développement d’une économie à circuit court et le rejet de la surproduction et de la consommation de masse. Il prône le passage d’une agriculture intensive à une agriculture bio et locale, la sortie de l’énergie nucléaire pour éviter de nouvelles catastrophes telles que celle de Fukushima, la réduction des déchets et de la pollution afin de préserver le peu nature qu’il nous reste, etc. Sa théorie n’est pas à confondre avec le repli identitaire prêché par certains groupes d’extrême droite. Cette relocalisation nécessite le travail et l’entraide de tous. Réaliste, l’auteur ne nie pas les legs de nos sociétés industrialisées, mais propose des évolutions pour mieux les contrôler. Il défend un modèle de société anti-productiviste, plus juste et plus démocratique, où la sobriété est le maître mot. C’est aussi en agissant individuellement que nous arriverons à changer notre société et non en confiant notre avenir à des pouvoirs qui ne représentent plus que les intérêts de grands groupes financiers internationaux. 

Rencontre avec Marie-Pierre Hage auteur de « l'Urgence écologique »


lundi 2 mai 2016

Ce samedi, Rencontre avec Jérôme Pérez à la Librairie Guillot


Paru! Des solutions pour agir





Par-delà les catastrophes qui se profilent et les problèmes qui nous assaillent, Christian Araud fait le pari de l’optimisme. Loin des discours alarmistes ou des paroles lénifiantes, il nous propose des solutions à la portée de chacun, au plus près de la réalité locale, pour reprendre notre destin en main et retrouver notre libre arbitre. Il engage chacun à agir, aussi bien à la ville qu’à la campagne, pour définir des objectifs et des méthodes qui s’inspirent de la permaculture : soigner la terre, soigner les hommes et partager le surplus entre tous.
Oser la solidarité, sans s’oublier soi-même, pour construire un nouveau paradigme qui prend en compte l’état de notre société et offre ‒ à travers un certain nombre d’actions qui couvrent l’ensemble de l’activité humaine ‒ de vraies alternatives pour vivre ensemble. Tout d’abord une action personnelle et en noyau familial, immédiate, mais menée en coopération étroite avec ses semblables. Mais aussi une action plus large, en militant dans les domaines économiques et politiques.
Il s’agit d’un pari rationnel et réaliste pour changer notre mode de vie, pour « décoloniser notre imaginaire », selon la formule de Serge Latouche… afin de construire autour de nous un espace vivable si telle est notre volonté. 


Christian Araud, polytechnicien, spécialisé en économie du développement, ancien consultant international, a construit au cours de sa vie professionnelle une réflexion originale sans se déconnecter de la réalité la plus quotidienne. La Décroissance ou le chaos, parcours d’un consultant international en retrace la genèse. Installé dans les quartiers nord de Marseille, il poursuit son travail sur la décroissance dans Préludes à la transition. Pourquoi changer le monde ?  Il approfondit son travail, notamment sur la transition nécessaire dans Vers une société désirable, la décroissance ou comment éviter l’inéluctable. Nourri par ses actions locales, son dernier ouvrage entre dans le vif du sujet : agissez !

Jérôme Pérez sur @radiopais

Jérôme Pérez parle de son Le entre business et dans l'émission Qu'ei Lo Gran Descluc sur .