lundi 21 mars 2016

Présentation du livre Pour en finir avec l'économie sur Radio Zinzine

Une très belle présentation du livre Pour en finir avec l'économie, décroissance et critique de valeur de Serge Latouche et Anselm Jappe réalisée dimanche 20 mars 2016 par Barbarra Vecchio dans l'émission littéraire Un livre, Un jour... sur Radio Zinzine. 

Pour l'entendre cliquez ici




vendredi 11 mars 2016

Le Vin entre business et passion



Cet ouvrage dénonce avec passion un système où l’intérêt prime et qui conforte une hiérarchie admise et figée. Avec vigueur, Jérôme Pérez met en lumière les abus des rouages mis en place du Bordelais à la Bourgogne – ne visant qu’à justifier les tarifs exorbitants des vins starisés – tout autant que le rôle de la critique qu’il considère comme instrumentalisée par le négoce des grandes étiquettes. 
Il montre que l’indépendance du goût est une chimère, oscillant entre modes et tendances, et milite pour une conception culturelle, esthétique et identitaire du vin. En décryptant les fondements de sa propre passion, l’auteur permettra à chacun de mieux connaître la sienne. Il s’agit de donner la parole aux consommateurs et aux amateurs pour leur propre plaisir, et non de se faire manipuler par le marketing des industriels du vin.


Pour commander ce livre cliquez ici

L’auteur


Petit-fils de vignerons gaillacois et actuellement dans l’Éducation nationale, Jérôme Pérez est le cofondateur du plus important réseau social du vin sur Internet – « La passion du vin » – qui affiche 350 000 pages vues par jour et regroupe plus de 15 000 membres. Dégustateur hors pair, il est aussi un découvreur de viticulteurs dans les appellations moins connues et à l’étranger.

mercredi 2 mars 2016

Les boues rouges : où en est-on ?

Le tribunal administratif a rejeté vendredi le référé déposé par cinq associations demandant la suspension de l'arrêté préfectoral qui autorise les rejets en mer de l'usine d'alumine Alteo de Gardanne (Bouches-du-Rhône) dans les calanques proches de Marseille.


Le juge des référés ne peut en effet suspendre l'exécution d'une décision administrative que si la décision contestée crée une situation d'urgence et s'il y a un doute sérieux quant à sa légalité.


Le juge "a en effet considéré que la continuation des rejets par la société Alteo au travers d'un nouveau procédé industriel permettant de supprimer la quasi-totalité des résidus polluants solides n'était pas de nature à créer un danger grave et immédiat", précise le tribunal.


Altéo, les boues rouges et les poissons

Alteo, après 50 ans de rejets de "boues rouges" polluantes en Méditerranée, a obtenu fin novembre une nouvelle autorisation préfectorale : il a modifié ses procédés et ne rejette plus qu'un liquide filtré, que ses opposants continuent de considérer comme très polluant. Les associations, représentées par Me Benoît Candon, reprochaient au préfet de ne pas avoir été assez sévère, dans son arrêté, dans le suivi des rejets exigé à l'industriel. Elles estimaient l'urgence caractérisée par la pollution continue de la mer, soulignant que le flux de rejets était aujourd'hui "de 270 m3 par heure", soit le plus gros rejet en Méditerranée.

"Il n'y a pas d'urgence, car il n'y a plus de boues rouges", avait de son côté plaidé Me Alain Vidal-Nacquet, le défenseur d'Alteo, soulignant les 27 millions d'euros dépensés depuis 2012 pour améliorer le procédé.

Le juge a considéré que "les études et mesures complémentaires menées en 2015 sur le milieu marin" n'avaient "pas mis en évidence" de danger "sous l'empire de l'ancien procédé industriel, pourtant beaucoup plus polluant".

Les associations déçues

Me Candon, avocat des 5 associations de défense de l'environnement, a regretté cette décision, soulignant que la "procédure au fond continu(ait)". En 50 ans d'activité, le site de Gardanne de production d'alumine à partir de bauxite importée de Guinée a déversé plus de 20 millions de tonnes de boues rouges dans les fonds marins de la fosse de Cassidaigne, au cœur du Parc national des Calanques.

Libre & Solidaire 

Du bon sens


Vient de paraître ! 



Nous avons oublié une de nos vertus cardinales, le « bons sens », en nous réfugiant derrière une société qui a perdu son indépendance et en ne nous fiant qu’au progrès technologique sans le moindre esprit critique.

Ce petit livre, qui s’appuie à la fois sur des exemples concrets et des références à des philosophes ou penseurs, nous invite à réhabiliter cette valeur positive, véritable énergie vitale. Le bon sens nous incite à découvrir un monde plus simple, plus convivial, plus fraternel, attire l’adhésion du plus grand nombre, stimule les esprits, vivifie les conversations et favorise l’entente : bref, il permet de retrouver une convivialité bien souvent oubliée. C’est un outil à l’échelle humaine, qui travaille à créer du lien en mettant en dialogue, à proposer un développement des empathies et des formes de respect. Il est grand temps de renouveler nos imaginaires, d’interpeller nos sens et de réorienter nos actes ; afin que surviennent, enfin, les conditions d’un monde plus sensé.

Les auteurs :

Florian Guérant et Mathias Rollot, tous deux architectes, se sont rencontrés lors de leurs études.

Ils se sont découvert une idée commune de l’architecture qui prône la simplicité, la lenteur et l’accord avec la nature.

C’est cette démarche qui les a conduits à écrire ce livre à quatre mains.

Relocaliser

La relocalisation a pour but principal d’éviter un désastre : l’effondrement de la civilisation généré par la société industrielle – épuisement des ressources naturelles, accumulation des déchets, diminution de l’efficacité des médicaments, pollution de l’alimentation, usage des armes, accidents industriels chimiques, nucléaires, etc. Si relocaliser s’oppose, en premier lieu, à l’obsession de la croissance et à la mondialisation, penser le local ne peut pourtant se faire que globalement. Il ne faut pas se tromper sur le sens de cette idée ; il ne s’agit pas ici de fermeture ou de simple retour d’une entreprise partie à l’étranger qu’on aurait décidé de (re)localiser. Relocaliser est d’abord une réflexion sur les produits, la façon de les fabriquer dans un cadre non capitaliste, non productiviste, ouvert et écologique. Cela doit faire l’objet d’une politique spécifique, dépassant l’opposition entre la stratégie de la transition économique et celle de la décroissance, ce qui implique aussi de réfléchir à la finalité du travail.
Bien entendu, relocaliser ne se limite pas à la mise en place d’une nouvelle organisation mondiale pour éviter l’effondrement : il s’agit de mettre en oeuvre une société réellement démocratique, antiproductiviste, certes relocalisée, mais qui devra également gérer les legs de la société industrielle.




L'auteur




Jean-Luc Pasquinet a participé à toutes les aventures politiques de la décroissance et fut le porte-parole du Parti pour la décroissance en 2006. Il a participé à la création de l’ADOC, qui unifiait le Mouvement des objecteurs de croissance et le Parti pour la décroissance. Il se présente aux élections européennes de 2009 et s’engage dans de nombreuses associations : Idf-décroissance, Association contre le nucléaire et son monde, Relocalisons en 2009… Il est coauteur avec Pierre Lucot du livre Nucléaire arrêt immédiat.