mercredi 7 décembre 2016

Viennent de paraître !




Ce texte, édité en 1991, aux éditions de la Découverte n’a malheureusement rien perdu de son actualité, bien au contraire. Les tragiques événements qui nous sont rapportés quotidiennement nous le rappellent cruellement. Réactualisé et enrichi par l’auteur, qui a pris en compte les derniers développements des drames qui envahissent le monde, il porte un regard sans concession sur le délitement de nos sociétés.

L’utilitarisme et l’économisme, propres à la civilisation matérialiste occidentale, tendent à uniformiser de plus en plus la société.
Cette formidable machine à réduire les cultures, les modes de vie à des produits de consommation, est aussi une machine à exclure. Elle crée des naufragés du développement que l’on trouve partout : dans les banlieues des métropoles, dans les bidonvilles du tiers monde, dans les réserves où survivent les espèces humaines mal protégées en voie de disparition. C’est le monde des gagnants qui fabrique de plus en plus d’exclus. Face à ce « monde des gagnants », il existe une autre réalité pour les naufragés de cette société consumériste, ces exclus du système dans la « nébuleuse de l’informel ». En effet, la pratique économique reste profondément enchâssée dans un tissu de réseaux de solidarité et de réciprocité reconstruit sur de nouveaux imaginaires bricolés avec plus ou moins de bonheur.

Cette tentative de recréation du lien social est source d’espoir : l’on peut entrevoir les prémices de ce que pourrait être l’après-développement, tel un véritable laboratoire des avenirs possibles. Devant les échecs patents de notre civilisation, il est primordial de remettre en perspective nos principales thèses philosophiques, économiques, anthropologiques et sociales et de changer de paradigme sur les notions de progrès et de développement. C’est un passage obligé et indispensable pour essayer de reconstruire un chemin nous menant à un monde postoccidental.

L'auteur :

Serge Latouche est l’un des « contributeurs historiques » de la Revue du MAUSS ; professeur émérite à la faculté de droit, économie et gestion Jean-Monnet de l’université Paris-Sud, il a été cofondateur de la revue d’étude théorique et politique de la décroissance Entropia. Il a écrit de nombreux ouvrages dont Pour en finir avec l’économie avec Anselm Jappe aux Éditions Libre & Solidaire. Serge Latouche a développé une théorie critique envers l’orthodoxie économique, et a réfuté l’économisme, l’utilitarisme dans les sciences sociales et la notion de développement. À travers une argumentation théorique et une approche empirique nourries de nombreux exemples, il dénonce les notions d’efficacité et de rationalité économiques. Il est un des penseurs les plus connus de la décroissance, thème principal de ses derniers ouvrages.



Sommes-nous condamnés à subir toutes les crises ? Depuis plus d’un siècle, elles se succèdent sans qu’aucune remise en cause fondamentale ne soit évoquée tant par les responsables politiques que par les acteurs économiques. C’est le constat que fait cet ouvrage : l’économie actuelle, artificiellement stimulée par l’accroissement de la masse monétaire, avec l’appui des banques, conduit au « productivisme » du toujours plus, à une course à la croissance.
La consommation, devenue obligatoire pour la survie des entreprises, doit croître en permanence. L’obligation de consommer, voire de gaspiller, est désormais le moteur du système économique contemporain, avec nombre de conséquences désastreuses sur notre environnement.
Face à ce constat, l’auteur propose une économie orientée vers une demande maîtrisée. Elle serait basée sur la participation des citoyens et la coopération. Les entreprises y fonctionneraient de façon plus adaptée à la collectivité grâce à la flexibilisation de la rémunération du capital d’une part, et à une organisation plus souple du travail d’autre part.
Le résultat permettrait de se libérer des contraintes du productivisme, de se délivrer de la spirale néfaste de la croissance et, ce qui constitue la base de notre survie, d’épargner la biosphère.
Pour cela, l’ouvrage propose des actions concrètes à la portée des particuliers, des entreprises, des responsables politiques, économiques et sociaux. C’est une véritable révolution de notre système avec un objectif : que chacun vive dans un monde plus juste, plus équitable, orienté vers un avenir meilleur.

L'auteur :

Après des études de droit à Leyde et à Science Po Paris, Willem Hoogendyk assiste son père dans sa galerie d’art. Il travaille ensuite au Conseil de l’Europe à la section Éducation et Culture. De retour aux Pays-Bas, il milite pour la protection de l’environnement et pour l’écologie. Constatant que les mentalités sont modelées par l’économie, il développe, avec des économistes tels que Hans Binswanger, Herman Daly, James Robertson, une critique de son fonctionnement et surtout de son système monétaire. Il est président de la Fondation néerlandaise de la Terre et membre de la Plateforme néerlandaise pour une économie durable et équitable. Il a collaboré à la revue de la décroissance Entropia et est membre d’Ecoropa, réseau européen pour la réflexion et l’action écologique.
Willem Hoogendyk participe à maintes rencontres universitaires et donne des conférences dans le monde entier pour sensibiliser un grand public aux thèmes qu’il développe dans son ouvrage. Son ouvrage a été traduit dans de nombreuses langues : anglaise, espagnole, indonésienne, tchèque…


Ville de l’auteur : Utrecht, Pays-Bas

jeudi 6 octobre 2016

Vient de paraître !

L’état d’une société se reflète, souvent, dans la manière qu’elle a de punir et de traiter ceux qu’elle condamne. Aussi, pour savoir dans quelle société nous vivons, il convient de décrire la réalité de son système punitif. Cette interrogation est fondamentale pour comprendre la conception de l’humain qui sous-tend l’organisation pénale, donc sociale. Cela a d’autant plus de sens et d’importance que notre actualité, notre environnement quotidien, nos angoisses privées ne manquent pas de nous rappeler ce que sont les conditions carcérales.
À l’heure du surpeuplement des établissements pénitentiaires, du maintien à un haut niveau des condamnations pénales et du déploiement continu des nouvelles technologies de contrôle à distance, la société civile n’est plus en état d’échapper au dispositif d’hypersurveillance qui tend à la dévorer de l’intérieur et à ruiner les bases mêmes de son vivre-ensemble. Chacun de nous peut être concerné par l’emprise d’un système de surveillance et de pénalisation qui se répand dans l’ensemble des domaines de la société. Cet essai analyse, décrit et évalue le régime du placement sous surveillance électronique et montre en quoi ce régime singulier se présente comme le paradigme pénal du processus d’ores et déjà en marche d’enfermement social et collectif. C’est une remise en cause de notre conception de la démocratie et de la protection de notre sphère individuelle.

L'auteur : 
Tony Ferri est docteur en philosophie, chercheur au Groupe d’études et de recherches philosophie – architecture – urbain (Gerphau) et conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation au sein du ministère de la Justice. Spécialiste du champ des pénalités et tout particulièrement de la mesure de
placement sous surveillance électronique, il a écrit de nombreux articles et ouvrages, dont le dernier avec E. Dieu, Punition et risque. Les geôles du quotidien, aux éditions Studyrama, en 2015. Région de l’auteur : région parisienne.

jeudi 29 septembre 2016

Vient de paraître !





Si l’homme n’était pas le sommet de l’évolution, contrairement à ce qu’il se raconte depuis 2 000 ans ? Il n’a pas su prévoir que l’accroissement de la population se ferait plus vite que celui des ressources alimentaires et n’a pas compris qu’il ne pouvait y avoir un développement infini dans un monde fini. Et si ce dont il est si fier et qui fait, paraît-il, sa supériorité sur l’animal – la raison, la culture, le langage et la morale – n’était pas une supériorité, mais une entrave… Si tous ces dons avaient été mal maîtrisés, détournés ? Pourquoi, avec son intelligence, n’a-t-il pas su éviter la surpopulation et l’épuisement des ressources naturelles alors que les animaux se régulent depuis toujours ? Pourquoi, malgré sa technologie et son industrie, se trouve-t-il de plus en plus cerné par les pollutions ? Son orgueil lui a-t-il fait ignorer que les lois de la nature s’appliquent aussi à l’espèce humaine ? Pourquoi Homo sapiens, autrement dit celui qui sait, celui qui a découvert l’agriculture, l’élevage et la civilisation, s’est-il fait piéger par le changement climatique et les conflits politico-religieux qui aboutissent aujourd’hui à des guerres et aux déplacements des populations ? Cette enquête sur notre espèce n’est pas idéologique, mais naturaliste.
Elle s’appuie sur les découvertes récentes de la science, particulièrement en écologie, éthologie, évolution génétique et préhistoire. L’homme est-il devenu un inadapté de la nature, un animal raté ?

L'auteur : 

Pierre Jouventin a été pendant quarante ans directeur de recherche en éthologie des oiseaux et mammifères au CNRS et pendant treize ans directeur d’un laboratoire CNRS de terrain en écologie des animaux sauvages. Avec ses collaborateurs, il a décrit cinq nouvelles espèces d’oiseaux, réalisé le premier suivi au monde d’un oiseau par satellite et obtenu la création de la plus grande réserve naturelle de notre pays. Il a effectué de multiples missions de longue durée, aussi bien en Antarctique qu’en forêt équatoriale. Il est l’auteur de deux cent trente communications scientifiques, de cinq films et de quatre essais :
Kamala, une louve dans ma famille, Flammarion ; Les Confessions d’un primate et Trois Prédateurs dans un salon, Belin ; La Face cachée de Darwin, Libre & Solidaire.

mardi 19 juillet 2016

Soutenez Autonomia: la collection de l'autonomie citoyenne !

Bonjour,
Nous avons décidé de créer une nouvelle collection Autonomia : la collection de l’autonomie citoyenne. Chaque livre de cette dernière sera un ouvrage collectif essayant de trouver des solutions pour vivre autrement. Chacun de nos ouvrages s’interrogera sur notre société consumériste et les voies qui permettent d’en sortir. Les deux premiers ouvrages porteront sur les campagnes et la nourriture.
Pour ce faire, nous avons besoin de vous ! Nous avons lancé un financement participatif pour faire de cette collection une idée viable et pérenne.




Nous savons que certains de nos lecteurs ne souhaitent pas s’inscrire sur les réseaux sociaux ou sur un site de financement participatif. Nous respectons ce choix. Pour vous une autre voie de soutien est possible.  Vous pouvez tout simplement :

1. Faire un chèque à l’ordre de Libre & Solidaire et nous l’envoyer au 19 rue ballu 75009 Paris. En précisant les contreparties que vous souhaitez recevoir.

2. Ou nous faire un virement (pour tout virement merci de nous contacter à libre.solidaire@gmail.com pour que nous vous fournissions les informations nécessaires).

C’est en travaillant ensemble que nous ferons de grandes choses, c’est pourquoi nous espérons que vous serez nombreux à nous soutenir. N’hésitez pas également à prendre la parole sur notre forum (http://autonomia.forumactif.org/) ou à venir nous proposer d’autres thèmes de publications. Nous sommes ouverts à toute collaboration.

Cordialement,

Les éditions Libre & Solidaire

jeudi 23 juin 2016

Vient de paraître ! Le capitalisme responsable de toutes nos crises


L’histoire de l’humanité s’est caractérisée pendant des millénaires par le manque, or depuis quelques dizaines d’années, suite aux progrès des forces productives, il semble possible de pouvoir satisfaire les besoins de chaque être humain pour sa nourriture, son habitat, son éducation, sa santé, sa culture…
Cependant, la réalité est bien loin de cela : désastres écologiques, réchauffements, pollutions, pertes de biodiversité menacent gravement toute l’humanité.
La contradiction entre les possibilités de progrès et la réalité vécue n’est pas supportable ; il s’agit de la comprendre. Le fonctionnement de notre société est dominé par le système capitaliste. C’est donc ce système qu’il faut analyser et en particulier sa raison d’être, la recherche du profit qui engendre des crises à répétition. Le résultat de cette analyse est sans appel : les besoins systémiques du capitalisme sont à l’origine de l’austérité, des famines et des désastres écologiques.
Il faut alors comprendre comment le capitalisme arrive à dominer notre monde d’une manière aussi implacable, à se faire accepter comme le seul modèle possible, ce qui pose le problème de la démocratie et de notre liberté face à l’endoctrinement idéologique.
Pourtant un autre projet politique existe, plus crédible que le capitalisme actuel, capable de susciter une société satisfaisant les besoins fondamentaux ; éliminant le chômage et diminuant le temps de travail au profit du temps libre ; supprimant l’aliénation dans un travail divisé ; favorisant la convivialité et la démocratie.
Au-delà de la critique de notre système actuel, c’est l’espoir qu’envisage ce livre…

Michel Ducommun a une formation universitaire en physique, mathématiques et biologie moléculaire ; il a travaillé dans la recherche, la chimie puis dans l’enseignement secondaire. Il milite depuis quarante ans et a exercé des responsabilités syndicales dans la fonction publique à Genève.
Très actif dans la vie politique, il a été candidat du mouvement SolidaritéS au gouvernement du canton de Genève, député au parlement du canton, etc.
Il est l’auteur de Rompre avec le capitalisme : utopie ou nécessité ? (L’harmattan, 2011).

mardi 31 mai 2016

Paru ! L'Utopie, entre idéal et réalité

L’utopie a accompagné la modernité. Elle présente un idéal collectif ; non pas toujours, comme on lui reproche souvent, à la manière d’un monde parfait, clos sur lui-même et inaccessible, mais comme un ensemble de principes ou de pratiques désirables, permettant de faire un pas de côté par rapport à la réalité et de se libérer, au moins partiellement et provisoirement, de ses insuffisances. Elle a souvent été ambivalente, en faisant entrer la lumière et l’espérance dans l’obscurité politique, mais en contribuant aussi à produire de nouvelles ténèbres.Ses liens avec les régimes totalitaires et les expériences de radicalité demandent ainsi à être interrogés. C’est ce que propose de faire ce livre, animé de la certitude que l’utopie ne se réduit pas à l’essence qu’on souhaite fréquemment lui voir revêtir, à savoir un discours et des pratiques maximalistes et irréalistes, qui préparent les voies de la terreur et des lendemains qui déchantent. Avec la volonté du libéralisme de se constituer comme réalité totale, l’utopie est plus que jamais nécessaire, en instaurant un écart entre l’existant et l’idéal. En s’appuyant à la fois sur les textes et les pratiques, ce livre montre que l’utopie constitue un lien que les hommes peuvent nouer, par l’espérance et la lutte, pourdépasser les désillusions du réel et ne pas s’accommoder du monde comme il va, mais le rendre plus humain.

L'auteur : 

Florent Bussy est professeur agrégé et docteur en philosophie. Enseignant en lycée, il a été chargé de cours à l’université de Rouen (2006-2013).
Il est conseiller municipal de la ville de Dieppe (Seine-Maritime), délégué à la transition écologique.
Il a écrit de nombreux articles et collabore à la revue Les Zindigné(e)s, dirigée par Paul Ariès.
Il est l’auteur de Critique de la raison automobile (Libre et solidaire, 2014), Qu’est-ce que le totalitarisme ? (Vrin, 2014) et Le Totalitarisme : histoire et philosophie d’un phénomène politique extrême (Le Cerf, 2014).

mardi 3 mai 2016

La délocalisation, fruit des excès de la mondialisation

Aujourd’hui, les excès de la mondialisation imposée par le système économique capitaliste génèrent des crises de plus en plus graves. Les scandales récents des « Panama Papers » et du « Luxleaks » en sont des exemples probants ; ces sociétés-écrans, qui ne payent plus leurs impôts en France, engendrent des pertes énormes pour le pays, ce qui entraîne une disparition importante d’emplois et de savoir-faire locaux.

Dans Relocaliser, pour une société démocratique et anti-productiviste, Jean-Luc Pasquinet propose d’en finir avec ce modèle uniquement dicté par le profit d’une poignée d’individus et d’adopter un mode de pensée plus sobre pour le bien de tous, qui passe avant tout par la relocalisation.


Ce fervent défenseur de la décroissance nous invite à repenser notre économie de façon locale, ce qui commence par le développement d’une économie à circuit court et le rejet de la surproduction et de la consommation de masse. Il prône le passage d’une agriculture intensive à une agriculture bio et locale, la sortie de l’énergie nucléaire pour éviter de nouvelles catastrophes telles que celle de Fukushima, la réduction des déchets et de la pollution afin de préserver le peu nature qu’il nous reste, etc. Sa théorie n’est pas à confondre avec le repli identitaire prêché par certains groupes d’extrême droite. Cette relocalisation nécessite le travail et l’entraide de tous. Réaliste, l’auteur ne nie pas les legs de nos sociétés industrialisées, mais propose des évolutions pour mieux les contrôler. Il défend un modèle de société anti-productiviste, plus juste et plus démocratique, où la sobriété est le maître mot. C’est aussi en agissant individuellement que nous arriverons à changer notre société et non en confiant notre avenir à des pouvoirs qui ne représentent plus que les intérêts de grands groupes financiers internationaux. 

Rencontre avec Marie-Pierre Hage auteur de « l'Urgence écologique »


lundi 2 mai 2016

Ce samedi, Rencontre avec Jérôme Pérez à la Librairie Guillot


Paru! Des solutions pour agir





Par-delà les catastrophes qui se profilent et les problèmes qui nous assaillent, Christian Araud fait le pari de l’optimisme. Loin des discours alarmistes ou des paroles lénifiantes, il nous propose des solutions à la portée de chacun, au plus près de la réalité locale, pour reprendre notre destin en main et retrouver notre libre arbitre. Il engage chacun à agir, aussi bien à la ville qu’à la campagne, pour définir des objectifs et des méthodes qui s’inspirent de la permaculture : soigner la terre, soigner les hommes et partager le surplus entre tous.
Oser la solidarité, sans s’oublier soi-même, pour construire un nouveau paradigme qui prend en compte l’état de notre société et offre ‒ à travers un certain nombre d’actions qui couvrent l’ensemble de l’activité humaine ‒ de vraies alternatives pour vivre ensemble. Tout d’abord une action personnelle et en noyau familial, immédiate, mais menée en coopération étroite avec ses semblables. Mais aussi une action plus large, en militant dans les domaines économiques et politiques.
Il s’agit d’un pari rationnel et réaliste pour changer notre mode de vie, pour « décoloniser notre imaginaire », selon la formule de Serge Latouche… afin de construire autour de nous un espace vivable si telle est notre volonté. 


Christian Araud, polytechnicien, spécialisé en économie du développement, ancien consultant international, a construit au cours de sa vie professionnelle une réflexion originale sans se déconnecter de la réalité la plus quotidienne. La Décroissance ou le chaos, parcours d’un consultant international en retrace la genèse. Installé dans les quartiers nord de Marseille, il poursuit son travail sur la décroissance dans Préludes à la transition. Pourquoi changer le monde ?  Il approfondit son travail, notamment sur la transition nécessaire dans Vers une société désirable, la décroissance ou comment éviter l’inéluctable. Nourri par ses actions locales, son dernier ouvrage entre dans le vif du sujet : agissez !

Jérôme Pérez sur @radiopais

Jérôme Pérez parle de son Le entre business et dans l'émission Qu'ei Lo Gran Descluc sur .

lundi 21 mars 2016

Présentation du livre Pour en finir avec l'économie sur Radio Zinzine

Une très belle présentation du livre Pour en finir avec l'économie, décroissance et critique de valeur de Serge Latouche et Anselm Jappe réalisée dimanche 20 mars 2016 par Barbarra Vecchio dans l'émission littéraire Un livre, Un jour... sur Radio Zinzine. 

Pour l'entendre cliquez ici




vendredi 11 mars 2016

Le Vin entre business et passion



Cet ouvrage dénonce avec passion un système où l’intérêt prime et qui conforte une hiérarchie admise et figée. Avec vigueur, Jérôme Pérez met en lumière les abus des rouages mis en place du Bordelais à la Bourgogne – ne visant qu’à justifier les tarifs exorbitants des vins starisés – tout autant que le rôle de la critique qu’il considère comme instrumentalisée par le négoce des grandes étiquettes. 
Il montre que l’indépendance du goût est une chimère, oscillant entre modes et tendances, et milite pour une conception culturelle, esthétique et identitaire du vin. En décryptant les fondements de sa propre passion, l’auteur permettra à chacun de mieux connaître la sienne. Il s’agit de donner la parole aux consommateurs et aux amateurs pour leur propre plaisir, et non de se faire manipuler par le marketing des industriels du vin.


Pour commander ce livre cliquez ici

L’auteur


Petit-fils de vignerons gaillacois et actuellement dans l’Éducation nationale, Jérôme Pérez est le cofondateur du plus important réseau social du vin sur Internet – « La passion du vin » – qui affiche 350 000 pages vues par jour et regroupe plus de 15 000 membres. Dégustateur hors pair, il est aussi un découvreur de viticulteurs dans les appellations moins connues et à l’étranger.

mercredi 2 mars 2016

Les boues rouges : où en est-on ?

Le tribunal administratif a rejeté vendredi le référé déposé par cinq associations demandant la suspension de l'arrêté préfectoral qui autorise les rejets en mer de l'usine d'alumine Alteo de Gardanne (Bouches-du-Rhône) dans les calanques proches de Marseille.


Le juge des référés ne peut en effet suspendre l'exécution d'une décision administrative que si la décision contestée crée une situation d'urgence et s'il y a un doute sérieux quant à sa légalité.


Le juge "a en effet considéré que la continuation des rejets par la société Alteo au travers d'un nouveau procédé industriel permettant de supprimer la quasi-totalité des résidus polluants solides n'était pas de nature à créer un danger grave et immédiat", précise le tribunal.


Altéo, les boues rouges et les poissons

Alteo, après 50 ans de rejets de "boues rouges" polluantes en Méditerranée, a obtenu fin novembre une nouvelle autorisation préfectorale : il a modifié ses procédés et ne rejette plus qu'un liquide filtré, que ses opposants continuent de considérer comme très polluant. Les associations, représentées par Me Benoît Candon, reprochaient au préfet de ne pas avoir été assez sévère, dans son arrêté, dans le suivi des rejets exigé à l'industriel. Elles estimaient l'urgence caractérisée par la pollution continue de la mer, soulignant que le flux de rejets était aujourd'hui "de 270 m3 par heure", soit le plus gros rejet en Méditerranée.

"Il n'y a pas d'urgence, car il n'y a plus de boues rouges", avait de son côté plaidé Me Alain Vidal-Nacquet, le défenseur d'Alteo, soulignant les 27 millions d'euros dépensés depuis 2012 pour améliorer le procédé.

Le juge a considéré que "les études et mesures complémentaires menées en 2015 sur le milieu marin" n'avaient "pas mis en évidence" de danger "sous l'empire de l'ancien procédé industriel, pourtant beaucoup plus polluant".

Les associations déçues

Me Candon, avocat des 5 associations de défense de l'environnement, a regretté cette décision, soulignant que la "procédure au fond continu(ait)". En 50 ans d'activité, le site de Gardanne de production d'alumine à partir de bauxite importée de Guinée a déversé plus de 20 millions de tonnes de boues rouges dans les fonds marins de la fosse de Cassidaigne, au cœur du Parc national des Calanques.

Libre & Solidaire 

Du bon sens


Vient de paraître ! 



Nous avons oublié une de nos vertus cardinales, le « bons sens », en nous réfugiant derrière une société qui a perdu son indépendance et en ne nous fiant qu’au progrès technologique sans le moindre esprit critique.

Ce petit livre, qui s’appuie à la fois sur des exemples concrets et des références à des philosophes ou penseurs, nous invite à réhabiliter cette valeur positive, véritable énergie vitale. Le bon sens nous incite à découvrir un monde plus simple, plus convivial, plus fraternel, attire l’adhésion du plus grand nombre, stimule les esprits, vivifie les conversations et favorise l’entente : bref, il permet de retrouver une convivialité bien souvent oubliée. C’est un outil à l’échelle humaine, qui travaille à créer du lien en mettant en dialogue, à proposer un développement des empathies et des formes de respect. Il est grand temps de renouveler nos imaginaires, d’interpeller nos sens et de réorienter nos actes ; afin que surviennent, enfin, les conditions d’un monde plus sensé.

Les auteurs :

Florian Guérant et Mathias Rollot, tous deux architectes, se sont rencontrés lors de leurs études.

Ils se sont découvert une idée commune de l’architecture qui prône la simplicité, la lenteur et l’accord avec la nature.

C’est cette démarche qui les a conduits à écrire ce livre à quatre mains.

Relocaliser

La relocalisation a pour but principal d’éviter un désastre : l’effondrement de la civilisation généré par la société industrielle – épuisement des ressources naturelles, accumulation des déchets, diminution de l’efficacité des médicaments, pollution de l’alimentation, usage des armes, accidents industriels chimiques, nucléaires, etc. Si relocaliser s’oppose, en premier lieu, à l’obsession de la croissance et à la mondialisation, penser le local ne peut pourtant se faire que globalement. Il ne faut pas se tromper sur le sens de cette idée ; il ne s’agit pas ici de fermeture ou de simple retour d’une entreprise partie à l’étranger qu’on aurait décidé de (re)localiser. Relocaliser est d’abord une réflexion sur les produits, la façon de les fabriquer dans un cadre non capitaliste, non productiviste, ouvert et écologique. Cela doit faire l’objet d’une politique spécifique, dépassant l’opposition entre la stratégie de la transition économique et celle de la décroissance, ce qui implique aussi de réfléchir à la finalité du travail.
Bien entendu, relocaliser ne se limite pas à la mise en place d’une nouvelle organisation mondiale pour éviter l’effondrement : il s’agit de mettre en oeuvre une société réellement démocratique, antiproductiviste, certes relocalisée, mais qui devra également gérer les legs de la société industrielle.




L'auteur




Jean-Luc Pasquinet a participé à toutes les aventures politiques de la décroissance et fut le porte-parole du Parti pour la décroissance en 2006. Il a participé à la création de l’ADOC, qui unifiait le Mouvement des objecteurs de croissance et le Parti pour la décroissance. Il se présente aux élections européennes de 2009 et s’engage dans de nombreuses associations : Idf-décroissance, Association contre le nucléaire et son monde, Relocalisons en 2009… Il est coauteur avec Pierre Lucot du livre Nucléaire arrêt immédiat.

jeudi 25 février 2016

Naissance de la vigne et du vin








LIVRET DE PRESENTATION DE L'OUVRAGE: Cliquer ici

Naissance de la vigne et du vin raconte l’aventure spectaculaire et fascinante du vin depuis l’aube de la civilisation, il y a plus de 7 000 ans, et démontre son rôle essentiel depuis la nuit des temps dans l’art de vivre raffiné, loué à la fois par le poète et le chercheur.

Patrick McGovern nous emmène dans un étonnant voyage aux temps des premières expérimentations de la fabrication de ce célèbre breuvage dans les tout premiers villages du Moyen-Orient. Même avant l’essor de la civilisation, il imagine nos ancêtres hominidés en train d’apprécier un « beaujolais nouveau du paléolithique ». Au cours de son voyage dans le temps, décrivant les premiers vins d’Égypte, de Mésopotamie et de Terre sainte, il crée une nouvelle synthèse du caractère central du vin dans l’histoire de l’homme, qui regorge de notions tirées de l’archéologie moderne, de la science et des arts. Il raconte comment le vin soulageait et guérissait les corps des êtres fatigués, enflammait l’imagination des artistes, animait les célébrations de toutes sortes, accompagnait les rois et les bourgeois dans l’au-delà et devint même l’incarnation symbolique de la vie elle-même.

« Nous commémorons cette histoire chaque fois que nous versons un verre de vin et savourons le produit de cette plante eurasienne clonée, croisée, transplantée, depuis ses origines au Proche-Orient, il y a plus de 7 000 ans [...]. La plupart des histoires de la vigne et du vin commencent là où celle-ci se termine. Elles s’appuient principalement sur les textes grecs et romains [...]. Ce livre a pour objet d’éclairer cette “préhistoire”, cruciale mais en grande partie cachée, du vin et de son développement depuis l’âge du bronze jusqu’à eux. »

Étienne Akar (www.oeno.tm.fr)

L'auteur 

Patrick McGovern dirige le laboratoire d’archéologie moléculaire de l’université de Pennsylvanie.

Il utilise dans ses recherches l’archéologie moléculaire ‒ technique émergente d’analyse des traces laissées par l’activité humaine ‒, l’analyse génétique (analyse ADN) conjointement à l’étude des mythologies.

Son ouvrage a reçu plusieurs prix, dont le Grand Prix de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.

Climat : Un scandale planétaire





La pollution de l’air par les gaz à effet de serre s’amplifie. La température de notre planète ne cesse d’augmenter. Les glaciers, la banquise, les calottes glaciaires ont commencé à fondre. La mer grossit et sa surface s’élève. Il n’est plus possible de nier la réalité de l’ensemble de ces phénomènes. Leur existence a été démontrée par une multitude de constats, d’expertises et de données scientifiques allant des clichés photographiques étalés dans le temps et de l’utilisation d’appareillages sophistiqués jusqu’aux données satellitaires d’une très grande précision.


L’humanité et surtout ses dirigeants ne veulent pas prendre en compte l’ampleur du problème et de ses conséquences. On s’attend à un chamboulement des zones climatiques, des écosystèmes naturels, des espaces d’exploitation agricole et d’élevage, au dérèglement d’une mer dénaturée, appauvrie, dangereuse, à une perturbation générale de la biodiversité, à la disparition d’un nombre très élevé d’espèces végétales et animales. Des centaines d’îles et de nombreux rivages continentaux, certains pays même, vont disparaître, submergés par les flots, provoquant le déplacement de millions de réfugiés climatiques affamés et désespérés.


Cette menace a été examinée à l’occasion des sommets de la Terre et autres réunions internationales, mais les pourparlers n’ont pas abouti aux décisions nécessaires pour stopper le processus en marche. La conférence COP 21, qui vient de s’achever à Paris ‒ pourtant qualifiée de « réunion de la dernière chance » ‒ s’est encore soldée par un échec, laissant libre cours à un processus qui ne va pas tarder à s’emballer et à devenir irréversible. Pourtant les moyens d’arrêter un tel désastre existent et il aurait fallu les mettre en œuvre sans délai, avant qu’il ne soit trop tard !


L’auteur

Docteur d’État, maître de conférences honoraire à la faculté des sciences de Marseille-Luminy, professeur honoraire à l’École nationale des travaux publics de l’État, Henry Augier a été à la tête d’un laboratoire spécialisé dans l’étude des nuisances. Il fut également responsable de l’enseignement de la molysmologie (science des pollutions) à l’université de la Méditerranée et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature. Engagé dans de nombreuses actions de sauvegarde de notre environnement, il continue à œuvrer au sein de multiples associations pour une meilleure qualité de vie et pour tenter de laisser aux générations futures un monde tolérable. Il a écrit beaucoup d’ouvrages de vulgarisation scientifique consacrés aux dangers majeurs qui nous menacent.

La Révolution de la proximité

Devant les crises diverses qui se succèdent au sein de nos sociétés et face au mal-être engendré par notre mode de vie, des milliers d’initiatives locales voient le jour.
De nombreux mouvements intégrant des valeurs altruistes de partage, de solidarité, de fraternité, de coopération se créent. Certes, ils ne sont pas fédérés. Mais ils sont là ! Ils génèrent de multiples expériences sur le territoire et ailleurs, dans tous les domaines : culturel, agricole, social, économique…
Après plusieurs décennies de globalisation forcée, de marchandisation tous azimuts, c’est bien la réponse de la relocalisation qui s’impose comme la solution majeure aux dérèglements. Quête de l’autonomie alimentaire et énergétique, retour de la citoyenneté au sein de la vie de la cité, créativité culturelle : voilà les maîtres mots de la révolution en cours.
Regarder chaque chose de la vie avec le prisme de la proximité change l’imaginaire. Être dans l’action – que ce soit dans la sphère domestique, familiale, associative, entrepreneuriale ou encore politique – est non seulement possible, mais indispensable.
Ce nouvel état d’esprit, souvent méconnu, parfois ignoré par les institutionnels, toujours combattu par les tenants des différents pouvoirs, est le seul moteur pour imaginer un monde nouveau dans lequel l’humanité construira son avenir.


Spécialiste du développement local, par sa formation et son expérience (Directeur du développement local au Conseil général du Puy-de-Dôme), Bernard Farinelli est un ardent défenseur des campagnes vivantes. Considéré comme un des principaux connaisseurs du phénomène des néo-ruraux, son intérêt pour le monde rural porte aujourd’hui sur l’économie locale, la relocalisation des échanges, les expériences de retour à plus d’autonomie au quotidien.

Chroniqueur à L’Esprit village (Village-Magazine) depuis avril 2000, Bernard Farinelli a publié de nombreux articles dans d’autres revues et est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.





Débat Nourriture & Liberté


Carlo Petrini et Serge Latouche 
« Je ne suis pas condamné à manger des choses pas bonnes parce qu’elles sont biologiques, parce qu’elles respectent la nature ». Carlo Petrini explique son cheminement de « la fourchette à la fourche » et sa lutte pour des produits bons, propres et justes. 






Bernard Farinelli
Bernard Farinelli, spécialiste du développement local, nous parle d'économie de proximité, pour des campagnes vivantes et des produits agricoles payés au juste prix.




José Bové 
José Bové dénonce le TISA (Trade in Service Agreement) ou ACS (Accord sur le commerce des services), contre lequel il appelle à se mobiliser. 



Linda Bédouet 

L'agriculture biologique et de proximité : une note d'espoir pour les agriculteurs. 
"On s'en sort. On n'est pas milliardaires, loin de là, mais on a aujourd'hui une vie qui a du sens."





mercredi 13 janvier 2016



Rencontre-débat du 28 janvier : des productrices, des animateurs de Slow Food, un vigneron, etc., seront présents aux côtés de C. Petrini, S. Latouche et J. Bové pour partager leur expérience.