mercredi 10 juin 2015




Le Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes est  un ouvrage fondamental et exhaustif. Une première édition parue en 2000 est épuisée et introuvable depuis de nombreuses années. Réactualisé et augmenté, il comporte des mises à jour tant sur les statistiques que sur les dernières techniques de la science de l’ampélographie. Avec plus de 1 200 pages et 3 000 photos, il permet une identification immédiate des cépages sur le terrain en donnant toutes les clés pour les reconnaître. Il indique les synonymes et reprend les noms régionaux. Il précise leur répartition géographique et propose une identification très claire. Ce sont près de 10 000 cépages de l’ensemble du monde qui sont répertoriés et analysés : un travail unique et monumental.
Cette édition définitive, d’une œuvre majeure et indispensable, a été entièrement revue, corrigée et actualisée par son auteur. Elle est de toute première importance pour l’ensemble de la filière viticole. Travail de grande ampleur, elle intéresse aussi bien les amateurs passionnés que les professionnels de la vigne et du vin.

Pierre Galet est considéré comme le père de l’ampélographie moderne. Ses ouvrages ont été publiés dans le monde entier. En tant que contrôleur de la Protection des végétaux, il est chargé de mettre sur pied le contrôle des bois et plants de vigne. En 1956, il publie Cépages et vignobles de France, un ouvrage répertoriant et décrivant les cépages cultivés à l’époque en France. Il s’impose dès les années 1950 comme un expert en matière d’ampélographie, et en 1979 publie un Précis d’ampélographie pratique édité par l’université de Cornell à Geneva, dans l’État de New York, régulièrement réédité et mis à jour. Une première édition de son Dictionnaire encyclopédique des cépages paraît chez Hachette en 2000. 

Dix mille jardins en Afrique, 10 000 produits en danger de disparition à embarquer sur notre « arche du goût », 10 000 liens à créer au sein du réseau que Slow Food et Terra Madre ont tissé dans le monde entier. La plus grande association mondiale engagée dans la science gastronomique donne ainsi la synthèse de ses prochains objectifs. Elle les transcrit dans son programme pour la « gastronomie libérée », sur ce chemin que les êtres humains ont encore à parcourir pour se réconcilier avec la Terre et se libérer du fléau de la faim et de la honte de la malnutrition.
Un programme trop ambitieux, une nouvelle utopie ? En parlant de « gastronomie pour la libération », Carlo Petrini ne rêve pas : au contraire, il a plus que jamais les pieds sur terre. Il retrace l’expérience de Slow Food et de Terra Madre à travers les multiples histoires qui valorisent le travail des petits paysans, les productions traditionnelles, l’éducation à la qualité des aliments sous la bannière du « bon, propre et juste ». Slow Food et le réseau Terra Madre, grâce aux succès remportés aux quatre coins de la Terre, et souvent là où la spéculation agro-industrielle et la pauvreté avaient frappé fort, influencent déjà les grandes agences de la governance mondiale.
Cette action doit être en première ligne de la lutte pour le droit à la nourriture, à l’eau et à la sauvegarde de la biodiversité : « Les aliments peuvent nous rendre libres, s’ils redeviennent “nos” aliments, par tous les moyens possibles et imaginables, au gré des différences de culture et de goût. Parce que la nourriture est liberté. »

L’auteur
Carlo Petrini, né en Italie en 1949, a derrière lui des études de sociologie et un engagement politique et associatif constant. Dans les années 1980, il fonde Arcigola, qui devient Slow Food en 1998 et dont il est toujours le président international. Il a créé le Salon international du goût de Turin, le réseau Terra Madre et l’université des sciences gastronomiques de Pollenzo. En 2004, la revue Time Magazine lui attribue le titre de Héros européen contemporain dans la catégorie « Innovator ». En janvier 2008, il est le seul Italien à être cité parmi les « 50 personnes qui peuvent sauver le monde », liste publiée par le quotidien anglais The Guardian. En septembre 2013, le Programme des Nations unies pour l’environnement lui remet le prix de Champion de la Terre « pour avoir amélioré et rendu plus soutenable l’alimentation et l’offre de nourriture dans de nombreux pays ». Éditorialiste de La Repubblica et collaborateur du groupe Espresso, il a déjà publié plusieurs ouvrages en France.

Prix : 14,90 €
Format : 15,5 x 22,5
Nb de pages : 256