mardi 14 octobre 2014

Des égouts sous la mer


Malgré le discours officiel et tous les pavillons bleus attribués à nos plages, notre littoral est de plus en plus gravement pollué. Nos stations d’épuration sont tellement déficientes que l’on est obligé de transférer au large les eaux usées ! Cachés au regard de tous ont été installés sous la mer d’énormes tuyaux tout au long de notre littoral méditerranéen et atlantique. Gigantesques seringues qui injectent les polluants les plus toxiques, les plus redoutables et les plus résistants… C’est une illusion de croire que cette masse d’eau sortant en continu des émissaires reste bien sagement sur place. C’est tout aussi utopique d’espérer que, grâce à son immensité, la mer absorbera sans problème ces résidus indestructibles. Ces émissaires en mer sont des procédés vieillots, obsolètes, qu’il faut supprimer au plus vite. Il est urgent de s’opposer avec la plus grande vigueur aux projets de construction d’autres émissaires en mer, comme c’est le cas à Marseille, dans les eaux du parc national des Calanques !

Nous disposons actuellement de techniques suffisamment performantes pour épurer à 100 % les eaux usées dont la qualité peut atteindre celle des eaux potables. De nombreuses initiatives vont dans ce sens. Il faut mettre les autorités et les élus en face de leurs responsabilités, en rappelant que les lois sur l’eau recommandent de traiter la pollution à la source et non pas de l’éloigner des rivages ! Il en va de la pérennité et de la qualité du plus grand de nos garde-manger.

L’auteur
Docteur d’État, maître de conférences honoraire à la faculté des sciences de Marseille-Luminy, professeur honoraire à l’École nationale des travaux publics de l’État, Henry Augier a été à la tête d’un laboratoire spécialisé dans l’étude des nuisances. Il fut également responsable de l’enseignement de la molysmologie (science des pollutions) à l’université de la Méditerranée et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature et de la mer. Il a écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique consacrés aux problèmes majeurs qui nous menacent.

Prix : 15,90 euros
Dimensions : 15 x 22
Nombre de pages : 224

Vers une société désirable


Le mode occidental subit une crise économique de plus en plus aiguë qui occasionne chômage et pauvreté. Les responsables, tant économiques que politiques, ne tiennent pas compte des causes profondes qui ont entraîné cette situation : le changement climatique, la fin du pétrole bon marché, la réduction dramatique de la biodiversité… Notre société, dans sa grande majorité, n’en a cure et pratique avec obstination le déni.
La solution largement proposée, c’est de retrouver la croissance ! Et pourtant, sortir de la crise se trouve à terme dans la décroissance des productions matérielles, sans pour autant sombrer dans le chaos et l’austérité imposée. Le chemin de la transition depuis une société dure aux pauvres et douce aux riches, vers une société plus harmonieuse, soucieuse des inégalités est étroit.
Il n’y a pas de recettes, mais un changement radical de l’organisation de nos échanges et de nos modes de vie ; il y a urgence !

L’auteur
Christian Araud, polytechnicien, spécialisé en économie du développement, ancien consultant international, a construit au cours de sa vie professionnelle une réflexion originale. Il en a retracé la genèse dans son premier livre, La Décroissance ou le chaos. Parcours d’un consultant international. Installé dans les quartiers nord de Marseille, il a poursuivi son travail sur la décroissance nécessaire et le chaos à éviter à travers Préludes à la transition. Pourquoi changer le monde ?.

Prix : 15,50 €
Dimensions : 13 x 21 cm
Nombre de pages : 240