dimanche 16 février 2014

Qui veut la peau du lynx ?

Paru le 10 mars


Le lynx se coule et se camoufle dans la nature, il nous observe à notre insu ; c’est de cet art que dépend sa survie. Ce talent fait de lui un animal mythique. Il serait malheureux de le laisser entrer dans la légende, faute d’avoir su le préserver parmi nous.
Mais le lynx porte en lui cette malédiction qu’il partage avec l’ours ou le loup : le malheur d’être classé grand prédateur. Il fait peur.
Obsédé par ce besoin impérieux de maîtriser la nature, l’homme est prêt à se priver de l’une de ses plus belles richesses, de cette part sauvage de son paysage indispensable à l’écosystème.
C’est au début du xxe siècle que le lynx a disparu de France et de la majeure partie de l’Europe. Il a depuis été protégé et réintroduit dans plusieurs pays, où il s’est très bien adapté à la vie des forêts en cohabitant avec l’homme et la faune existante.
En France, trois tentatives de réintroduction ont été effectuées avec plus ou moins de réussite : dans les Vosges, les Alpes et le Jura. Mais toutes se sont heurtées aux mêmes lobbys des chasseurs et des agriculteurs, qui le pourchassent sous des prétextes fallacieux.
Cet ouvrage dresse l’état des lieux et relate la lutte des associations de protection de la nature pour que ce félin soit protégé et admis.
Le retour du lynx n’en est qu’à ses débuts. Quoi qu’en disent et quoi que fassent les lobbys de la ruralité, il est un acteur essentiel de notre environnement naturel.
Il ne faut jamais oublier que le monde sauvage est indispensable pour retrouver notre vérité et notre liberté.

Format : 15,5 x 22,5 cm
Nombre de pages : 256 pages
Prix : 19,90 €

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Actualité encore :
Pierre Athanaze donnera deux conférences en novembre 2014 : au Muséum de Colmar et dans le cadre des Rencontres alpines à Sallanches, en Haute-Savoie.

Critique de la raison automobile

Paru le 8 avril 2014


Nous sommes tous des « hommautos »… En l’utilisant tous les jours, en y passant des heures d’affilée, la voiture est devenue un objet auquel on ne réfléchit plus, un objet tellement commun qu’il semble qu’il n’y ait rien à en dire. Elle fait partie de notre vie, l’envahit, la hante.
Nous en respirons les gaz d’échappement, en expérimentons les risques, en espérons des plaisirs. Seuls ou accompagnés, nous y réfléchissons, nous y rêvassons, nous y écoutons les informations… ou nous nous transformons en conducteur irascible…
Le propos n’est pas de porter un jugement moral sur l’automobile, ni seulement de dire qu’il est préférable de limiter son usage, de se déplacer à pied ou à vélo, même si cela nous fait redécouvrir des plaisirs oubliés : retrouver notre corps, sa temporalité, être à l’écoute de notre environnement naturel, urbain ou social.
Il est ici question de suggérer un dialogue, afin de penser la voiture au lieu de la subir.
En quarante et un petits récits, nous découvrons qu’elle n’est pas une question de choix personnel, mais un problème collectif, social. Sa place dans nos sociétés révèle en effet qu’elle est ritualisée avec une forte connotation symbolique.
Cet ouvrage suscite une véritable prise de conscience et nous permet de poser un regard objectif sur la place de l’automobile dans notre société, et donc sur nous-mêmes.



Format : 13 x 21 cm
Nombre de pages : 168 pages
Prix : 14,90 €

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